Molex : juges et salariés français face aux "cow-boys" – 283 emplois en jeu !

Le juge des référés de Toulouse déboute l'équipementier américain Molex, qui avait fermé illégalement (avant tout recours en justice) l'usine de Villemur-sur-Tarn :

  

Fermeture provisoire rejetée par le TGI : "C'est une Bérézina judiciaire pour la direction !", déclare l'avocat du comité d'entreprise. La fermeture définitive de l'usine Molex (équipement automobile) de Villemur-sur-Tarn, 283 emplois, est toujours prévue pour fin octobre, mais le personnel espère maintenant une réindustrialisation du site. Les salariés en grève avaient voté jeudi dernier pour la reprise du travail, mais ils avaient été empêchés d'entrer dans l'usine par des vigiles de la direction : "nous sommes séquestrés à l'extérieur", constataient-ils. "Le site n'est pas viable," affirmait son cogérant Marcus Kerriou... Un rapport d'experts démentait cette allégation (américaine) en établissant, au contraire, la rentabilité de l'usine. Après la démission de Kerriou, le ministre de l'Industrie Christian Estrosi a pris rendez-vous le 25 août au ministère avec le vice-président du groupe Molex, Martin Slark. « Ce cow-boy n'a pas à faire la loi ici », disaient les syndicalistes de Villemur aujourd'hui à 13 h sur FR2. Encore des gens qui, comme le pape, « sont nuls en économie » – diront les libéraux.

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